Vers une sobriété lumineuse ? Pour une trame noire en Wallonie ?
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Place communale 11457 Walhain
Les animaux et les plantes, ainsi que l’homme, ont un rythme physiologique basé sur l’alternance Jour/Nuit. Celle-ci est appelée « synchroniseur » parce que de nombreuses fonctions biologiques sont déclenchées, voire réglées sur cette alternance Lumière/Obscurité.
En ces longues nuits d’hiver, nous le ressentons dans notre corps, plus facilement fatigué, alors que la lumière de l’été nous donne la pêche. Outre la distinction entre animaux diurnes et nocturnes, il y a la lumière du jour et le ciel étoilé qui servent de repères pour la vie biologique. La pollution lumineuse générée par des points lumineux, par des halos et des couloirs éclairés opère de différentes manières, pas toujours perceptibles par l’homme. Certains animaux captent la lumière différemment de nous, êtres humains.
Ainsi, par exemple, la bande éclairée par nos lampadaires le long des routes constitue pour eux un écran qu’ils ne franchissent pas. Leur territoire est, de ce fait, rétréci par ces écrans les empêchant de rejoindre des zones d’alimentation ou leurs congénères pour se reproduire.
Pour mieux comprendre, venez assister au spectacle « La lumière broie du noir » (le jeudi 22 février 2024 à 20h00 au Centre culturel Emile Jadinon à Nil-Saint-Vincent) qui explique avec humour et poésie les impacts de la lumière artificielle durant la nuit : la faune et la flore, la santé humaine (qualité du sommeil) y sont abordés.
