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Les épicéas de Walhain

Les épicéas de Walhain
(D’après L’écho des forêts, juin 2020)

Vous aurez constaté que de plus en plus d’épicéas sèchent et meurent ici et là à Walhain. 2020 aura été la troisième année consécutive d’attaque des scolytes (Ips typographe). Nous devons agir.

Notre Hesbaye n’est pas une région naturelle pour les épicéas, ils y sont fragiles. Pour un bon développement et une relative résistance aux ravageurs sous nos latitudes, l’épicéa devrait être planté au-dessus de 400 mètres d’altitude. Or avec les sécheresses, les épicéas sont encore plus fragiles et résistent encore moins aux parasites. Qui plus est, la sécheresse et la succession d’hivers moins rigoureux favorisent la prolifération de petits insectes ravageurs (1 à 2 mm) appelés « scolytes », en ajoutant au moins une période de reproduction supplémentaire aux deux annuelles habituelles. 

L’essence la plus touchée est l’épicéa mais nous constatons que d’autres scolytes sont également présents sur les mélèzes, les cyprès, les thuyas, les pins… 

Comment un si petit insecte tue un si grand arbre ?

Le mâle perce l’écorce de l’épicéa et prépare une chambre nuptiale. Il féconde 2 femelles, qui creusent des galeries, juste derrière l’écorce, en forme de ramification. Ces galeries empêchent la circulation de la sève et provoquent la mort de l’arbre.
 
Comment savoir si vos arbres sont atteints par les scolytes ?
D’abord, les premiers symptômes visibles sont de petits trous d’un à deux millimètres dans l’écorce d’où peut s’échapper de la résine. Une perte progressive des aiguilles. Ensuite, lorsque les insectes sont sortis des galeries, un décollement de l’écorce. A ce moment, l’arbre est pratiquement mort, sans aiguille.

Que faire ? 

Si les propriétaires forestiers sont soumis à l’obligation d’enrayer la prolifération des insectes ravageurs par l’Arrêté Royal du 19/11/1987 relatif à la lutte contre les organismes nuisibles des végétaux, il n’existe aucune contrainte vis-à-vis des propriétaires d’arbres malades dans leur jardin. Mais il en va de la responsabilité de chacun, pour le bien-être et la sécurité de tous. 

En effet, les « sapins de Noël » et les arbres de décoration qui ont été plantés dans les jardins sont également touchés. Il est évident que ces arbres sont des vecteurs qui participent à l’expansion du scolyte. Les arbres morts maintenus debout représentent également un danger en cas de chutes. Après le passage des scolytes, d’autres phytophages s’occupent de décomposer les fibres végétales… Avec des risques plus ou moins grands en fonction de l’endroit. 

La première mesure est de faire disparaître les arbres malades ou morts. La seconde serait de les remplacer par des essences feuillues adaptées indigènes, plus résistantes. Le milieu boisé atténue l’impact de la sécheresse, il est donc intéressant de planter des arbres, adaptés à l’environnement.

Plus d’infos auprès du SPW et du DNF : www.srfb.be/informations-sur-les-forets/le_scolyte

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