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Le fauchage tardif… c’est sale ou sain ?

Le principe du fauchage tardif est de créer des zones propices à la biodiversité de flore et de faune, y compris les insectes qui polonisent nos fruitiers. 

Les talus herbeux dans les villages sont les derniers refuges pour les fleurs sauvages de nos contrées et pour une multitude d’insectes utiles. C’est pourquoi Walhain participe au Plan de Fauchage tardif de la Région wallonne.

Nous avons sélectionné quatre critères qui guident la gestion des bords de route : la sécurité routière, la largeur du talus, l’intérêt biologique du talus et l’écosystème des cours d’eau. 

Certains bords de voirie sont fauchés régulièrement, d’autres le sont une ou deux fois par an en laissant les herbes sur le sol, la troisième catégorie relève du « fauchage tardif ». Située au-delà de la bande de sécurité, la zone de fauchage tardif est fauchée une fois par an avec ramassage des produits de la fauche, après le 1er août ou en fonction des espèces sauvages présentes et dans le respect des périodes de nidification (certains oiseaux nichent au sol ou au bord des cours d’eau). Le fait de retirer les herbes fauchées maintient la qualité du sol propice à cette flore. Là où vous voyez la prolifération d’orties, c’est qu’il y a enrichissement d’azote (dépôts de déchets organiques comme les tontes de pelouse et déchets de jardin, écoulement de produits...).

En juin 2019, un expert botaniste de la Région Wallonne est venu à Walhain dans le cadre de ce Plan. Il a repéré dans nos talus de fauchage tardif quelques espèces devenues rares.  

Sale ou propre ?

C’est une question de point de vue. Si 40 ans d’usage d’herbicides nous ont habitués à voir des espaces complètement minéralisés ou pauvres en fleurs et des tontes rasant les talus, nos yeux sont encore capables d’apprécier voir à nouveau des fleurs comme le coquelicot, l’alchémille (ombrelles blanches), des plantes culinaires et médicinales telles que la camomille, le millepertuis, la potentille, la mauve, l’anthémis des teinturiers et bien d’autres. Certaines commençaient à disparaitre comme d’autres ont quitté définitivement la liste des plantes sauvages de nos contrées ; il en va de même pour certains insectes dont les abeilles sauvages, les vrais responsables de la pollinisation de nos fruitiers.