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Monsieur Jean-Joseph STRYCKMANS

Monsieur Jean-Joseph STRYCKMANS

L’émigration vers le Wisconsin a concerné notre région au milieu du 19ème siècle. 

C’est, en effet, entre 1853 et 1856, que quelques milliers de Belges quittent leur pays pour l’état du Wisconsin aux Etats-Unis. 

Dans l’écrasante majorité des cas, ceux-ci provenaient d’un périmètre géographique comprenant comme extrémité Oud-Heverlee, Wavre, Gembloux, Jodoigne et Beauvechain. 
Les gens abandonnaient leur terroir à cause de la succession à cette époque de très graves crises agricoles, telle que la maladie du mildiou qui a littéralement ravagé nos campagnes (+/- 85 % de pertes dans la récolte de pommes de terre) et un certain nombre d’hivers très rudes avec des gelées très tardives.

Cette vague migratoire prit naissance à Grez-Doiceau en 1853 pour rapidement s’étendre dans les communes environnantes. 

A Walhain, c’est le village de Tourinnes-Saint-Lambert qui fut le plus touché avec +/- 1 habitant sur 11 qui prit la destination du Far-West. 
Ensuite, ce fut Walhain-Saint-Paul et enfin Nil-Saint-Vincent qui apportèrent le contingent le plus important.
Comme souvent (il suffit de constater la situation actuelle dans le monde), un certain nombre de personnes vont profiter de cette situation qui va pousser certaines personnes vers la misère. 
Des spéculateurs terriens américains vont utiliser à leur profit des gens de chez nous pour faire de la propagande visant à édifier le peuple sur la « richesse » qui les attendent dans le Wisconsin. 
Ces personnes étaient financées pour effectuer du recrutement dans leur village natal. 

Jean-Joseph Stryckmans était l’un d’eux. 

Né à Walhain-Saint-Paul le 8 mars 1806, ce menuisier a déjà 50 ans lorsque, le 16 juin 1855, il embarque à Anvers accompagné d’un de ses fils, abandonnant provisoirement sa femme et ses trois autres enfants. 
Pas pour longtemps, car dès avant l’hiver, il est de retour avec un mandat de recruteur. 

Son slogan favori est l’exaltation des machines agricoles américaines qui soulagent bien des misères à l’homme. 

A peine arrivé à Walhain-Saint-Paul, il entame activement son travail de recrutement, et ce avec succès. 
Il était financé par la société des terres de Green-Bay, dont le principal propriétaire résidait à New York. 
Celui-ci est parvenu à recruter +/- 250 personnes à Walhain et dans les villages alentours. 

Une plaque commémorative de Jean-Joseph Stryckmans se trouve sur le muret de la propriété de Monsieur et Madame Hairson, situé en face du petit Delhaize de Walhain, à l’endroit même où était implantée sa maison natale.