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Gilles de Lerinnes

Gilles de Lerinnes est le fondateur de l’abbaye de Lerinnes dont ne subsiste de nos jours que la ferme éponyme. Selon la tradition, celui-ci serait un cousin des ducs de Brabant. Il habitait dans le manoir dit « de la Belle Haye » situé à proximité immédiate de la ferme abbatiale.

Vers les années 1210, il décida de partir en croisades avec quelques compagnons d’armes. C’est à cette occasion que lui fut décerné le titre de chevalier pour avoir combattu durant sept années les Sarrasins en Terre sainte. Capturé et emprisonné par les troupes musulmanes, Gilles fut libéré grâce à l’intervention des Trinitaires, ordre religieux dont la croix constitue aujourd’hui le blason de notre belle commune.

De retour dans son fief de Lerinnes, et en remerciement à l’égard des religieux qui lui permirent de retrouver les siens, il fit don de son manoir pour le convertir en abbaye. En dehors de ce fait notoire, peu de renseignements concernant notre chevalier sont parvenus jusqu’à nous.
Il apparaît pour la première fois dans les textes à l’occasion d’une donation effectuée en 1219, où lui-même et sa femme Pétronille abandonnèrent à l’abbaye de Salzinnes des terres sises à Jauche, à Ramillies et à Noduwez.

Le mariage de Gilles incite à l’insérer relativement haut dans l’échelle nobiliaire. Son épouse, Pétronille de Waha (village situé près de Marche-en-Famenne) serait, selon certains généalogistes, la quatrième fille d’Huguelon, sire et baron de Waha, et de Clémence, fille d’Albert, comte de Chiny. Pétronille décéda en octobre 1248 et son épitaphe repose au musée du Cinquantenaire à Bruxelles.

Gilles avait un frère en la personne du chevalier Evrard de Beaurieu (hameau de Court-Saint-Etienne).
Ce dernier déclara, dans une charte du 17 octobre 1236, avoir cédé à son frère Gilles, seigneur de Lerinnes, sa part de l’héritage de leurs parents. Il est donc vraisemblable que le dernier parent survivant de Gilles venait de décéder peu de temps auparavant.
Son épouse, Pétronille de Waha, occupa le nouveau monastère jusqu’à son décès en 1248. De leur union, naquirent une fille et un fils. Ce dernier, dénommé Guillaume, fut, dit-on, le premier supérieur (ministre) de la nouvelle abbaye.
Quelques années plus tard, Gilles de Lerinnes prit à nouveau la route de la terre sainte pour ne plus jamais en revenir.
Sa trace se perdit complètement et nul ne sait ce qu’il en advint.

Légende :
Statuette à l’effigie de saint Gilles, saint patron de Gilles de Lerinnes, nichée au-dessus de la porte cochère située à l’arrière de la ferme abbatiale.
Aucune représentation de Gilles de Lerinnes, pour peu qu’il n’y en ait jamais eue, n’est parvenue jusqu’à nous.