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Le château de Nil-Saint-Martin

PARCOURS QR - LE CHATEAU DE NIL-SAINT-MARTIN

PROPRIETE PRIVEE

 

Ce château se situe en bordure de la rue Saint-Martin, entre la rue du Paradis et la place Saint-Martin.
Son histoire remonte à la fin du Moyen-Âge, époque où il était le centre de la seigneurie del Haize, une petite seigneurie foncière dépendant de la puissante famille des Walhain. Mentionné pour la première fois en 1404, le château a été complètement réaménagé en 1661, comme l’attestent les ancres de sa façade. Ce grand chantier se fit sous l’égide de Jean de Béthune, devenu lieutenant-colonel au sein des armées du Roi d’Espagne. Après la Révolution française, le château resta inoccupé durant de nombreuses années avant de trouver un nouvel acquéreur en 1818.

 

Depuis lors, plusieurs propriétaires se succéderont avant que le château ne soit à nouveau abandonné au lendemain de la seconde guerre mondiale. Racheté dans le courant des années 1980, il a été magnifiquement restauré dans le respect de son aspect d’origine.

Le bâtiment principal de plan rectangulaire, un peu en retrait de la rue, est composé d’un rez-de-chaussée avec un étage se terminant au nordest par une tour carrée, vestige de l’ancien donjon. L’entrée de la cour d’honneur est constituée d’un porche-colombier flanqué d’anciennes écuries pourvues, à chaque extrémité, d’une petite tour.

 

La seule pièce importante encore « d’origine » dans ce château, souvent vandalisé au fil des siècles et de ses abandons successifs, est la cage d’escalier. Elle est incontestablement XVIIème, du rez à la toiture avec tous les éléments de structure intacts et une pièce sculptée en tête de rampe qui date elle sans doute du 15ème siècle et ayant été récupérée à l’époque sur une autre rampe. Cette cage d'escalier avait été peinte en diverses couleurs, en faux marbre et couverte parfois de tapis plein ou de multiplex. C'est le propriétaire actuel qui lui a redonné vie. Un ébéniste l’a restaurée pendant 6 mois à partir des planches en chêne vieux de trois siècles récupérées dans les greniers au moment des « démolitions » de 2005. Avec ce bois, ce sont des dizaines de collages qui ont été faits pour réparer les dégâts ainsi que pour refaire intégralement tous les plateaux intermédiaires qui avaient soit disparus soit avec été découpés à la disqueuse. La tête de rampe a elle été nettoyée de ses peintures par un sculpteur sur bois. Elle est aujourd’hui « dans un état très semblable à son état d’origine ».

Textes : Muriel Damien, Marie-Thérèse Marchand, Philippe Martin, Dominique Mousset, Brigitte Samain, Anne-Marie Soussigné, Paul Van Ruychevelt.
Photos : Jacques Pécriaux.

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