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Walhain, commune hospitalière … Une réalité, pas un slogan !

Depuis novembre 2018, une équipe d’une vingtaine de bénévoles coordonne et assure l’accueil de 9 migrants une fois par semaine à Walhain. Il s’agit de jeunes Sud-Soudanais, le plus souvent âgés d’une vingtaine d’années. Le plus jeune à avoir été accueilli dans la commune avait 15 ans à peine. Ils sont issus d’une partie du continent africain particulièrement touchée par la sécheresse et la pauvreté. Une guerre civile fait des ravages au Sud-Soudan depuis 2013. 
Chaque mardi, en fin de journée, l’équipe de Walhinois va chercher ces jeunes au Parc Maximilien, à Bruxelles. D’autres bénévoles font le trajet retour, le mercredi midi. A Walhain, ils sont accueillis ensemble, en toute convivialité, avec un repas, un lit et des soins éventuels auprès d’un médecin. C’est l’occasion de faire leur connaissance autour d’une table, d’apprendre quelques mots de leur langue, de jouer aux cartes, parfois, ou de les laisser s’exprimer à propos de leur famille restée au pays. Leurs récits de vie, leurs parcours de migrants sont bouleversants. 
Ces jeunes migrants profitent d’une nuit au chaud et ils ont l’occasion de prendre une douche au CPAS de Walhain. C’est peu de choses… Mais, en plein hiver, notamment, cet accueil bénévole permet à ces jeunes de reprendre quelques forces et, sans doute, de se refaire un moral dans leur quête d’une vie meilleure. Pour des raisons pragmatiques et afin de pouvoir assurer cet accueil chaque semaine, le nombre de migrants hébergés se fixe donc à 9.
C’est aussi l’occasion de créer une solidarité à l’intérieur de notre village où chacun apporte ce qu’il peut en fonction de ses possibilités. Des bénévoles sont au poste chaque semaine, d’autres viennent aider quand ils le peuvent pour convoyer, préparer les repas, assurer le tour de garde, la nuit du mardi au mercredi ou encore laver les draps. Ainsi, des liens se créent entre les habitants du village, d’une part, et avec ces défavorisés, d’autre part. Avec un recul d’un an, désormais, on constate que des migrants reviennent parfois plusieurs semaines d’affilée.
Ce projet solidaire est très énergivore. Nous cherchons donc à étoffer encore notre équipe de bénévoles. Si vous êtes tentés de nous rejoindre, n’hésitez surtout pas et contactez-nous. 
Plus d’informations auprès de Jacqueline De Maegd, amFjLmRlbWFlZ2RAZ21haWwuY29t, 0476/85.07.12