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Modernisation du parc d’éclairage public

Lien vers le sondage de la population relatif à l'éclairage public (jusqu'au 31/05/2022)

Le parc communal, géré par le gestionnaire de réseau ORES, compte 1.367 points lumineux dont 42 % était déjà l’an dernier de type LED avant le démarrage du projet E-Lumin d’ORES de passage au LED. A partir de la seconde phase 2021-2022, afin de réduire davantage sa consommation énergétique et son impact sur l’environnement, la Commune de Walhain, comme d’autres communes voisines, envisage une suppression significative de points lumineux. Pour « éclairer » sa décision sur une thématique qui concerne chaque Walhinois au quotidien sur un investissement de long terme, la Commune souhaite vous consulter de manière générale ainsi qu’au travers de ses différents organes consultatifs.

L’éclairage public fait à ce point partie de notre environnement qu’il semble naturel, constant et immuable. De longue date déjà, la Belgique est connue pour son éclairage public bien plus visible depuis l’espace que nombre d’autres pays. Et la tendance est pourtant à la hausse : l’éclairage public a plus que doublé ces 25 dernières années. Après une réflexion alimentée par des interlocuteurs clés et tenant compte des expériences d’autres communes, voici les raisons qui nous invitent à envisager maintenant d’inverser la tendance et de réduire la voilure de l’éclairage public.

Coût financier et climatique (CO2)

L’éclairage public communal est constitué de 1.367 points lumineux (hors E411 et N4) qui consomme actuellement 410.000 kWh/an pour un coût de 65.000 €/an, soit le premier poste de consommation électrique de la commune, soit encore l’équivalent de la consommation électrique de quelque 117 ménages et la production de 107 t de CO2/an.

Rapporté à un point lumineux, la consommation s’élève à 300 kWh/an et 48 €/an hors frais d’entretien à charge de la Commune - accident, renouvellement - et à charge d’ORES - pièces d’usure -.

Eclairage public et santé/biodiversité, ce n’est pas la symbiose !

Les scientifiques nous alertent sur les nuisances que peuvent représenter l’éclairage public sur notre santé et celle de la biodiversité. Pour l’homme, trois éléments sont déterminants : 1. le besoin de dormir dans le noir complet pour un sommeil vraiment réparateur, 2. la sensibilité de notre rétine au LED blanc trop froid (contenant une forte composante bleue) et 3. l’éblouissement qui, au-delà d’être gênant, peut être dangereux. À notre insu, l’éclairage public porte atteinte à la biodiversité. Soit les animaux nocturnes, plus nombreux que les animaux diurnes, tournent autour de l’éclairage jusqu’à l’épuisement, soit ils sont désorientés par le halo lumineux. La biodiversité est particulièrement affaiblie à Walhain. Le SPW Ressources naturelles et Environnement nous invite à éviter ou réduire l’éclairage public à fortiori dans et à proximité des zones critiques (sites d’intérêt biologique, cours d’eau). Il nous conseille aussi de reconstituer des « couloirs noirs ». Cet enjeu concerne tout le territoire communal. Il en va de même pour nos espaces verts publics et privés, nos jardins abritant aussi la biodiversité et où l’éclairage gagne à être réduit, plus directionnel, plus restreint et orienté vers le bas.

Eclairage public pour la sécurité, vraiment ?

Pour beaucoup d’entre nous, l’idée qu’éclairage est synonyme de sécurité est une vérité bien ancrée. Or, les scientifiques, les nombreux plans lumières de grandes villes, nos services communaux nous indiquent qu’éclairage public ne rime pas forcément toujours avec sécurité.

La cause déterminante des cambriolages tient à l’absence des occupants qui se matérialise aussi lorsque ces derniers sont au travail … en journée donc. La tombée de la nuit est sans doute également un élément déclencheur, pas un élément moteur.

L’éclairage public ne rime pas forcément non plus avec sécurité sur nos routes. Si on regarde les accidents de nuit les plus  lourds de conséquence, ils ont très largement lieu sur des routes éclairées. Les facteurs explicatifs sont la vitesse (favorisée par des routes éclairées), l’alcool ou les stupéfiants et, dans une moindre mesure, l’endormissement au volant et les conditions climatiques. Mais alors pourquoi avoir placé tant d’éclairage public ? A l’époque où celui-ci s’est généralisé, on pensait effectivement que, de lui, dépendait notre sécurité. Aujourd’hui, c’est sur cette base qu’on continue à éclairer nos voiries, même si les mentalités changent. Cette association « éclairage public = sécurité » est ancrée en nous, de même que l’association « espace public non éclairé = peur ». La sécurité est une chose, le sentiment de sécurité ou la peur en est une autre.

S’agissant d’une thématique touchant chaque Walhinois au quotidien et d’un investissement de longue durée, la question qui se pose aujourd’hui est la suivante : voulons-nous maintenir, voire renforcer, un éclairage coûteux, gros consommateur d’énergie et grand émetteur de CO2, qui dégrade notre biodiversité et n’est pas forcément toujours synonyme de sécurité ?

N’hésitez donc pas à nous communiquer votre avis sur cette question importante.

Pour plus d’informations contactez le Conseiller en énergie : 010/65.32.71 - ZW5lcmdpZUB3YWxoYWluLmJl