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Nil-Saint-Vincent

  • en 1205 Niel
  • Nilois
  • Hesbaye brabançone, altitude +/- 100 m
  • Village résidentiel
  • 1.144 ha; 2.293 habitants

Historique :

Au Moyen Age comme sous l'Ancien Régime, le village se subdivisait en quatres parties : Nil-Pierreux, Nil-Abbesse, Nil-Saint-Vincent et Nil-Saint-Martin. Ce territoire était morcelé en une dizaine de seigneuries dont les principales relevaient de l'évêché de Liège (Nil-Pierreux et Nil-Saint-Vincent), de l'abbaye Saint-Gertrude de Nivelles (Nil-Abbesse), de l'abbaye de Gembloux (une partie de Nil-Saint-Martin) et des seigneurs de Walhain (le hameau d'Alvaux et une autre partie de Nil-Saint-Martin).

En 1795, les deux communes de Nil-Saint-Vincent et de Nil-Saint-Martin furent créées avant d'être fusionnées en 1812 pour former la nouvelle entité de Nil-Saint-Vincent-Saint-Martin.

Depuis le début des années 1970, avec la création de Louvain-la-Neuve tout proche, le village a connu une très forte croissance de sa population (qui a quasiment doublé) ainsi que son cadre bâti ; ainsi, au cours de ces quarante dernières années, Nil a perdu son caractère rural pour devenir une localité de type résidentiel.

A voir :

L'intérêt touristique majeur du village de Nil-Saint-Vincent est sans conteste la présence sur son territoire du centre géographique de la Belgique.

Son calcul a été effectué en 1998, à la demande de l'Institut Géorgraphique National (IGN), par Monsieur Jean-Georges Affholder, géographe à l'IGN de France, lequel avait été chargé la même année de déterminer le centre de l'Union Européenne (alors à 15 pays). Après bien des vicissitudes, où l'on vit plusieurs communes se disputer le titre, la communauté scientifique s'est accordée pour en fixer les coordonnées de la manière suivante : latitude 50°38'28" Nord, longitude 04°40'05" Est.

Le centre de la Belgique se situe exactement au lieu-dit "Le Tiège", à l'arrière de la place du Tram et à proximité immédiate des rives du Nil (nom du cours d'eau qui traverse le village) ; un petit monument, oeuvre de l'architecte walhinois Bernard Defrenne, y matérialise notre pays sous la forme d'un tripode symbolisant ses différentes composantes (régions, communautés,...).

Non loin de là se dresse le moulin du Tiège; classé comme monument historique en 1946, ce magnifique moulin à vent, à calotte tournante, a été érigé en 1834 par la famille Thienpont, alors propriétaire de la ferme de la Matourée à Nil-Saint-Martin; il cessa ses activités en 1946. Aujourd'hui propriété privée et en bonne partie restauré, il a la particularité d'avoir conservé l'entièreté de sa machinerie intérieure, dont les principales pièces de charpente sont encore d'origine.

Sous Nil-Saint-Martin, le long de la rue principale, un château des 17e et 18e siècles est implanté au milieu d'un domaine de +/- 2 ha; son corps de logis, d'une belle facture classique, est précédé d'une cour dont l'accès se fait par un remarquable proche-colombier prolongé de part et d'autre d'un mur de clôture rejoignant à chaque extrémité une tour d'angle.

Le château de Nil-Saint-Martin était le centre d'une petite seigneurie dépendant des seigneurs de Walhain; mentionné pour la première fois en 1521, il devait vraisemblablement déjà exister deux ou trois siècles auparavant. Aujourd'hui propriété privée, il vient d'être l'objet d'une magnifique restauration entreprise par les propriétaires actuels.

A proximité immédiate du château, la place Saint-Martin présente un bel ensemble architectural composé d'une petite église de la fin du 18e siècle, d'un presbytère de la même époque renfermant un remarquable escalier provenant de l'abbaye de Gembloux, et d'une ancienne fermette caractérisée par un magnifique corps de logis.

A Nil-Pierreux, au fond d'une dépression formée par le ri de Corbais et dans son site encore admirablement préservé, s'élève la tour d'Alvaux. Edifiée vers le milieu du 13e siècle pour caser un cadet de la famille des Walhain, cette tour médiévale classée constitue, après celle de Moriensart, le plus bel exemple de maison forte en Brabant wallon. D'une hauteur d'une quinzaine de mètres, elle a conservé une bonne partie de sa structure architecturale, dont un escalier intramural conduisant jusqu'au deuxième étage et les traces d'une grande cheminée au premier niveau. Sa défense était assurée grâce à son implantation en terrain marécageux entre les bras de l'Orne et de sa fausse eau; en effet, il y avait en contrebas un moulin à eau d'où partait un bief pour alimenter la roue. Ce moulin à eau a été reconstruit à la fin du 19e siècle et a cessé ses activités dans le courant des années 1950. Depuis une trentaine d'années, la tour d'Alvaux fait partie intégrante d'un camping et est donc propriété privée.

Toute la vallée d'Alvaux est inscrite en zone d'intérêt paysager, dans laquelle se trouvent d'anciennes carrières de pierre comblées par un étang situé au milieu d'un bosquet.

Enfin, signalons la présence d'un musée de la vie locale abrité à l'étage de l'ancienne maison communale (le centre Jadinon) sur la place de l'église Saint-Vincent; ce musée comprend essentiellement des photos anciennes ainsi que certains objets révélateurs de la vie d'autrefois au niveau communal.