Outils personnels

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Vous êtes ici : Accueil / Loisirs / Culture / Talents d'ici / Mémé Cornemuse part de Nil et goes to Hollywood
Actions sur le document

Mémé Cornemuse part de Nil et goes to Hollywood

Nadine Monfils l'avoue sans ambages : « Je ne m'assagis pas du tout ». La preuve, elle se trouve dans « Mémé goes to Hollywood », son dernier roman en date qui vient de paraître chez Belfond. A l'intérieur de ce livre de 229 pages : un condensé d'aventure, d'humour (souvent politiquement incorrect et c'est tant mieux), de références culturelles diverses si pas antinomiques, de retournements de situations...
Au coeur du récit, la bonne vieille Mémé Cornemuse fait son retour, un an après avoir tué le Bon Dieu. « Je me suis attachée à ce personnage, avoue Nadine Monfils, attablée dans son domicile de Nil-Pierreux, où elle vit lorsqu'elle n'est pas à Montmartre (Paris). J'ai parfois l'impression qu'elle est réelle. Ce que j'aime en elle, c'est sa liberté, sa façon de gambader un peu partout sans avoir le moindre tabou. Est-elle folle ? Je ne pense pas. Etre original, c'est, je trouve, une qualité. Les fous, ce sont plutôt ceux qui tuent la planète en toute impunité, qui signent des contrats avec des, lobbys polluants sans se soucier de l'avenir du reste du monde. »
L'autre héros de l'ouvrage, c'est un certain JCVD. Jean-Claude Van Damme, en effet. Ce qui n'a finalement rien de surprenant compte tenu de l'attachement et de l'admiration que voue Mémé Cornemuse à ce philosophe belge qui s'ignore. « Il me fait marrer, sourit Nadine Monfils. J'ai du respect pour sa carrière et j'apprécierais beaucoup de le rencontrer un jour. Je ne désespère pas d'y arriver : je suis tenace. »
Mémé Cornemuse, elle, y est parvenue. Ce qu'il est advenu par la suite ? Il faudra lire le roman pour l'apprendre. Et après ? Il s'agira de patienter, le temps que celle qui a reçu un mérite culturel de la commune de Walhain il y a quelques années se mette dans les conditions pour offrir une suite aux tribulations de son personnage fétiche (avec le Commissaire Léon, évidemment).
« Quand j'écris, c'est sans calculer, explique-t-elle. Ca vient tout seul. Je largue les amarres et laisse aller les choses dans ma tête. Peut-être est-ce une manière de larguer les amarres et d'avoir accès à une partie de mon cerveau que j'occulte le reste du temps. Ce qui est sûr, c'est que j'y prends beaucoup de plaisir. L'écriture est, pour moi, un fabuleux jardin de liberté. »